[Pdmtl] Lettre au CALQ - open source

Lucie Marchand loucilou at videotron.ca
Sam 16 Avr 12:12:42 EDT 2011



Le 2011/04/15 22:54, Mathieu Bouchard a écrit :
> On Fri, 15 Apr 2011, Lucie Marchand wrote:
>
>> aux artistes. Cependant, je suis frileuse au financement de 
>> développement d'outils (libres ou non) qui pourront éventuellement 
>> servir certains artistes sous invitation particulière.
>
> Il y a une grosse, grosse différence entre publier sous license libre 
> un logiciel qui est particulier à une œuvre particulière, et faire un 
> logiciel d'usage général. Entre les deux, il y a un continuum, et on 
> doit se rendre compte que pour chaque projet de logiciel finançable, 
> il faut se demander à combien de gens ça peut bien servir, et est-ce 
> que ça va aider à faire des œuvres qui seront assez différentes les 
> unes des autres.
>
> Par exemple, la publication d'un nouveau module d'encodeur QuickTime 
> pour GEM a des retombées potentielles beaucoup plus grandes que la 
> publication de la patch que Jos Bleau a développé pour contrôler un 
> grille-pain pis une porte de frigidaire avec une télécommande de VHS.
Je comprends très bien tes arguments et je les approuve. Cependant, dans 
le contexte d'un apport financier de la part du conseil des arts, je 
pense que ce type de développement se doit d'être situé dans un contexte 
de laboratoire et de services qui s'adressent d'abord aux artistes dans 
l'objectif de faciliter leur création et non de la diriger (dans le sens 
de lui offrir un outil qu'il doit absolument utiliser). L'expertise du 
développeur doit servir les objectifs et les besoins des artistes quitte 
àa lui recommander un autre outil que le sien et l'intégrer alors dans 
son laboratoire.  Le développeur doit être rémunéré pour offrir ces 
services. Ce qui lui permet de continuer à développer le logiciel et le 
renforcé. Par exemple, avec l'appui d'une communauté d'artistes en 
accord avec le développement d'un nouveau module d'encodeur QuickTime 
pour GEM, une demande d'aide financière auprès du Conseil des arts se 
défend. Si ce laboratoire et centre de production adoptait tous les 
logiciels libres, il pourrait aussi est une centre de ref et 
d'expertises pour tous les autres en leur apportant une économie 
d'échelle. Mais voilà, celle-ci se doit d'être supérieure et comprise 
par  tous les centres d'artistes déjà  financés par la même source pour 
qu'ils comprennent que se  positionner en compétition avec votre offre 
sera moins avantageux.
>
>> Il y a eu plusieurs développements de ce dernier type à Montréal et 
>> je ne peux pas conclure que les artistes, sauf certains privilégiés, 
>> ont pu vraiment en bénéficier.
>
> Qu'est-ce qui privilégie certains artistes plutôt qu'un ensemble plus 
> grand d'artistes ? Pourquoi ça se passe de même ?
Le besoin de briller de certains qui surpassent et profitent de la 
solidarité des autres et qui ne les empêchent pas de dormir en paix. 
C'est un refrain sempiternel qui habite malheureusement toutes nos 
institutions. Ce qui me déçoit, mais qui ne m'empêche pas de me rallier 
à l'art, à la vie et de bien dormir.
>
>  _______________________________________________________________________
> | Mathieu Bouchard ---- tél: +1.514.383.3801 ---- Villeray, Montréal, QC



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